Le conseil d’administration du Conseil canadien de certification en architecture (CCCA) a récemment signé un engagement en faveur d’une action climatique équitable. Ce faisant, il a officialisé la responsabilité de l’organisation à l’égard de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à ses effets par une planification et une action climatiques opportunes et éthiques. Par son engagement, le CCCA jette les bases de cette priorité organisationnelle dont les objectifs premiers sont la carboneutralité et l’équité.

« L’engagement climatique n’est que la première étape pour notre organisation nationale », a déclaré Nathalie Dion, présidente du CCCA. « Nous entendons également examiner de plus près notre base de référence en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES), puis mettre en œuvre un plan visant l’atteinte de notre cible de zéro émission. »
Le CCCA reçoit du Regroupement des ordres d’architectes du Canada et du Conseil canadien des écoles universitaires d’architecture son mandat d’élaborer, de mettre en œuvre et de maintenir les programmes et les normes de certification requis pour l’exercice de l’architecture au Canada. Le CCCA certifie la formation académique des diplômés en architecture; agrée les programmes professionnels en architecture des universités canadiennes; certifie les qualifications professionnelles des architectes de l’étranger ayant une vaste expérience; et effectue des recherches sur l’agrément en architecture.

En tant que chef de file national dans le domaine de l’architecture au Canada, le CCCA reconnaît que l’influence directe de la profession sur l’industrie du bâtiment contribue fortement aux émissions de GES et que les praticiens doivent être des leaders en matière d’action climatique. Le conseil d’administration reconnaît les incidences éthiques et concrètes du changement climatique et s’engage à promouvoir la sensibilisation, l’éducation, les bonnes pratiques et les politiques qui soutiennent une action climatique équitable.
Selon Nathalie Dion, le CCCA espère également motiver d’autres groupes à lui emboîter le pas et à créer leurs propres plans d’action climatique.

« L’action climatique peut permettre d’épargner du temps et des ressources, accroître le rendement des investissements et générer des avantages économiques, environnementaux, sociaux et sanitaires », a-t-elle ajouté. « Nous y voyons une excellente occasion de travailler à l’échelle nationale avec d’autres organisations architecturales, universités, groupes de professionnels, ordres de gouvernement et métiers du bâtiment. »